Profondément ému par les événements militaires de 1870, Gautier revient à Paris, où il finit ses jours, rongé par une maladie du coeur, mais conscient du devoir d'enseignement et d'exemple dont il est investi auprès des jeunes générations[réf. Théophile Gautier est né le 30 août à Tarbes en 1811. Dans ses poèmes il soigne la rime et sefforce dadopter des sonorités évocatrices. La photographie est au contraire la très humble servante, l’esclave dévouée de l’art ; elle lui prend des notes, elle lui fait des études d’après nature ; pour lui, elle se charge de toutes les besognes ennuyeuses et pénibles ; sa boîte sur le dos, elle parcourt la vallée et la montagne, le désert et la cité, le vieux monde et le nouveau monde, encapuchonnant sa tête du voile de lustrine noire à chaque beau site, à chaque édifice curieux, à chaque ruine racontant les secrets du passé ; au paysagiste, elle rapporte des groupes d’arbres, des entassements de roches bizarres, des lacs aux eaux diaphanes, des étangs endormis sous le manteau des plantes aquatiques, des chalets dans la montagne, des vagues déferlant sur la grève, et jusqu’à des archipels de nuages fixés avec leurs jeux de lumière ; à l’architecte et au décorateur, elle fournit des coupes, des élévations et des perspectives de monuments que ne saurait jamais égaler le lavis le plus habile et le plus poussé, des temples d’Égypte et de Grèce, des cathédrales romanes et gothiques… à l’érudit, elle apporte des panneaux hiéroglyphes copiés sans erreurs, des inscriptions d’une authenticité indiscutable ; car elle déchiffre tout couramment, cette photographie, accusée d’être stupide… pour le savant, elle représente, démesurément grossi et traversé de lumière électrique, l’infini de la petitesse que le microscope révèle comme le télescope l’infini de l’énorme… ». Il a trois ans lorsque sa famille s'installe à Paris. Il y a si longtemps que je vous aime ! »8. Gautier y fait cependant preuve d'une originalité réelle par un sens inné de la forme et une expression nette et précise. Malgré son jeune âge, il éprouve de la nostalgie et s'habitue mal à son nouvel environnement . nécessaire]. Plus heureux comme « externe » au collège Charlemagne, Gautier y rencontre le jeune Gérard Labrunie (le futur Nerval). En 1820, à l'âge de neuf ans, il fait un bref séjour comme demi-pensionnaire au lycée Louis-le-Grand. Portrait de Th. Les clairons de l’armée rendent les honneurs à l’officier de la Légion d’honneur. « L’enterrement est pompeux. Né à Tarbes le 30 août 1811, Théophile Gautier était issu d'une famille de petite bourgeoisie avec laquelle il vint rapidement s'établir à Paris. Il rencontre également l'éditeur romantique Eugène Renduel, qui vient de publier les Soirées de Walter Scott, de Paul Lacroix[9]. Théophile Gautier est né le 30 août à Tarbes en 1811. Le soir même, cet hernaniste acharné quitte l'atelier de Rioult. Portrait charge de Gautier par H. Mailly. The Works of Theophile Gautier, Volume 5 The Romance of a Mummy and Egypt Mar 24, 2011. by Théophile Gautier ... Ce jeune homme, dernier rejeton d'une famille noble mais ruinée, s'ennuie à mourir entre son chien, son cheval et son vieux serviteur. C'est l'époque où une vive amitié s’installe alors entre Gautier et Carlotta, qui est fort probablement allée un peu plus loin lors d'une tournée à Londres pour la première de Giselle outre-Manche en 1842 et malgré la présence de l'amant d'alors, Jules Perrot ; Gautier et Carlotta rentrent ensemble en France. Sa famille issue de la petite bourgeoisie sinstalle à Paris en 1814. Il abandonna la peinture à cause de sa myopie et de « son manque de talent ». This list links each year of publication with its corresponding "[year] in poetry" article, for poetry, or "[year] in literature" article for other works): Sa famille est issue d'une famille de petite bourgeoisie avec laquelle il vint s'établir rapidement à Paris. Il continue à publier des articles ou des poèmes, mais aussi une biographie d'Honoré de Balzac ou des œuvres de fiction comme son roman de cape et d'épée Le Capitaine Fracasse (1863). Théophile Gautier fils, surnommé Toto, embrasse une carrière de fonctionnaire : sous-préfet d’Ambert (1867) et de Pontoise (1870), chef du bureau de la Presse au Ministère de l’Intérieur dès 1868, puis secrétaire d’Eugène Rouher, ancien ministre de Napoléon III, il est très proche du Second empire et de la famille impériale. », « N’est-ce pas une chose singulière que la nuit, dans laquelle notre globe baigne pendant tant d’heures, ait été si rarement reproduite ? Mais le fils de Théophile Gautier est lui-même un homme de lettres, qui traduit des auteurs allemands (Achim d’Arnim, Goethe, etc. 3 GRAND PARIS Jeudi 16 mai 2019 Nanterre La mairie a proposé un projet de rénovation Mercredi, la mairie de Nanterre dé-voilait son projet de rénovation des tours Aillaud, aussi appelées tours Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid. Malgré son jeune âge, il éprouve de la nostalgie et s'habitue mal à son nouvel environnement[6]. Par contre, son théâtre est une partie mineure de son œuvre. Visiblement Théophile Gautier, qui a choisi lart pour lart, nest pas insensible à la musique. L'œuvre sort en 1830 et passe totalement inaperçue. Toutes les informations de la Bibliothèque Nationale de France sur : Théophile Gautier (1811-1872) En 1855, Gautier quitte la Rédaction du journal La Presse et entre au Moniteur Universel. Il envoie ses impressions au journal La Presse. Théophile Gautier, poet, novelist, critic, and journalist whose influence was strongly felt in the period of changing sensibilities in French literature—from the early Romantic period to the aestheticism and naturalism of the end of the 19th century. Chacun de ces voyages donne lieu à des publications : Italia, Constantinople, mais surtout ils nourrissent ses œuvres littéraires, romans, nouvelles ou poésies. jeudi 29 octobre 2015 | 19e, Ils ont écrit sur la Suisse, Littérature française, Récit de voyage | 0 commentaires. Ce premier voyage en amène bien vite d'autres. Le 27 juin 1829, Gautier rencontre celui qui allait devenir son « maître » en littérature, Victor Hugo, auquel le présentent Gérard et Pétrus Borel. Gautier – photographié par Nadar en 1855. Pour un poète, ce succès chorégraphique ne laisse pas que d'être humiliant… ». Théophile Gautier fils Né le 29 novembre 1836, décédé le 16 juin 1904, Charles-Marie Théophile, connu sous le nom de Théophile Gautier fils, est le fils qu’a eu Théophile Gautier avec Eugénie Fort, et aussi l’aîné des trois enfants de l’auteur. Un théâtre complet de Gautier a été édité il y a peu, certaines pièces ayant donc attendu un siècle et demi avant d'être rééditées[26]. Un récit paraîtra également dans le volume de 1865 : Loin de Paris. Personnes appelées Théophile Gautier Retrouvez vos amis sur Facebook Connectez-vous ou inscrivez-vous sur Facebook pour communiquer avec vos amis, votre famille et vos connaissances. En 1836, à la demande de Balzac, il donne des nouvelles et des critiques d'art au journal La Chronique de Paris. », Dessins d'écrivains : Collection Belfond sur Arcurial - auction.fr. Il s’intitulera alors La Belle Jenny[4]. En 1840, Théophile Gautier se rend au théâtre de la Renaissance à Paris où se produit la ballerine Carlotta Grisi dont il rapporte la prestation avec quelque tiédeur. Sa tombe sculptée par Cyprien Godebsky, est surmontée d’une Calliope, la muse de la poésie tenant palme et lyre et s'appuyant sur un écu à l'effigie de Gautier ; par le fait de son placement, ce monument est quasiment constamment dans l’ombre[2]. Théophile Gautier [pic] Né le 30 août 1811 et mort le 23 octobre 1872, Théophile Gautier était issu d’une famille de petite bourgeoisie avec laquelle il vint rapidement s’établir à Paris. Théophile Gautier est né dans une famille de petite bourgeoisie de Tarbes. Il fait ses études au lycée Louis-le-grand et au lycée Charlemagne où il se lie d'amitié avec Gérard de Nerval. Cette élection à un poste en vue provoque l'envie d'une partie des littérateurs moins connus et il échoue à être admis à l'Académie française, malgré quatre candidatures (en 1856, 1867, 1868 et 1869[24]). Jusqu'à son dernier souffle il a toujours écrit. At the (…) Pour éviter l’infâme rouge de 93, nous avions admis une légère proportion de pourpre dans notre ton ; car nous étions désireux qu’on ne nous attribuât aucune intention politique. Une sélection de poèmes écrits par Jules Pierre Théophile Gautier, poète, romancier et critique d'art français né en 1811 et mort en 1872. Gautier rapporte un carnet d'impressions (Voyage en Espagne) et de nouveaux poèmes (España, 1845). Théophile Gautier mourut le 23 octobre 1872 à Neuilly-sur-Seine. Il tombe amoureux, elle devient sa muse et il lui vouera toute sa vie une admiration et une fidélité sentimentale sans faille. Théophile Gautier est né le 30 août à Tarbes en 1811. Il partage un appartement avec Eugène Piot. Tous ces articles sont allègrement écrits dans une langue nette, souple, impeccable et brillante. Pour consulter la table des matières, cliquez ici. Ses premières grandes passions sont Robinson Crusoé ou Paul et Virginie, qui lui font une vive impression ; il rêve alors de devenir marin, avant de se passionner pour le théâtre, notam… Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ses premières grandes passions sont Robinson Crusoé ou Paul et Virginie, qui lui font une vive impression ; il rêve alors de devenir marin, avant de se passionner pour le théâtre, notamment pour la peinture des décors[6]. Il fait ses études au lycée Louis-le-grand et au lycée Charlemagne où il se lie d’amitié avec Gérard de Nerval. ». Gautier a écrit une trentaine de contes et nouvelles, pour la plupart de nature fantastique. En 1820, Gautier passe brièvement par le lycée Louis-le-Grand, avant d'en être retiré par ses parents, Il publie aussi des poèmes (La Comédie de la Mort, 1838) et s'essaie au théâtre (Une larme du diable, 1839). Ainsi, le 17 juillet 1852, alors que Gautier est à Constantinople, paraît chez E. Didier la première version de Émaux et Camées, recueil qui jusqu'en 1872 s'enrichit de poésies nouvelles. Lire une lettre de Th. Habitant (au 10) place des Vosges (plaque), il fait la connaissance du futur Nerval au collège Charlemagne et s'intéresse très jeune à la poésie. Il récidive avec le roman "Mademoiselle de Maupin" en 1835, et prend définitivement ses distances avec les romantiques, pour se tourner vers les Parnassiens. Ce sont des fantaisies, des pastorales féeriques, un théâtre lyrique, impossible et imaginaire qu'il fait vivre encore dans les livrets de plusieurs ballets, dont le plus célèbre est celui de Giselle, dansé le jour de ses 22 ans par la ballerine Carlotta Grisi à l'Opéra le 28 juin 1841, avec un succès prodigieux. On suit à pied le corbillard jusqu’au cimetière Montmartre. Les Nuits d'été est un célèbre cycle de six mélodies d’Hector Berlioz sur des poèmes tirés de Comédie de la mort. Ses parents doivent l'en retirer au bout d'un trimestre parce qu'il y dépérit[6]. 1822: En janvier, le futur poète entre au Collège Louis-le-Grand, mais il n'y restera que trois mois. « J'ai travaillé à La Presse, au Figaro, à La Caricature, au Musée des Familles, à la Revue de Paris, à la Revue des Deux Mondes, partout où l'on écrivait alors. [Mention de deuxième édition (1869) sur la couverture et la page de titre, mais c'est bien de 1868 qu'il faut dater cette édition]. Th. « On a prétendu que la photographie nuisait à l’art et en abaisserait le niveau. L’égyptologie est à la mode depuis que Champollion a découvert les secrets de l'écriture hiéroglyphique. Le 5 mai 1840, il part en compagnie d'Eugène Piot pour l'Espagne, qu'il connaît à travers les Contes d'Espagne et d'Italie d'Alfred de Musset et les Orientales de Victor Hugo. Le 25 février 1830, il participe à la fameuse bataille d'Hernani, vêtu d'un gilet rouge[7] qui marquera durablement les esprits. » Dans le même temps, il écrit un premier recueil de vers, dont son père finance la publication chez Mary. Après le ballet Giselle et les Willis dont il écrit le livret pour elle avec Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges, sur une musique d'Adolphe Adam et une chorégraphie de Jean Coralli et Jules Perrot en 1841 - œuvre considérée comme l’apothéose du ballet romantique -, il conclut : « Ce rôle est désormais impossible à toute autre danseuse et le nom de Carlotta est devenu inséparable de celui de Giselle »[14]. En 1829, il rencontre Victor Hugo qu'il reconnaît pour son maître et participe activement au mouvement romantique comme lors de la fameuse bataille d'Hernani, le 25 février 1830. Les Actes sont publiés dans le Bulletin de la Société Théophile Gautier n° 41, 2019. « Je n'avais encore rien fait pour le théâtre, et, pour qu'on ne m'accusât pas d'abuser des effets de style, je débutai par un ballet : "Giselle", où Carlotta parut pour la première fois. Hugo, Mallarmé ou encore Banville lui rendent un dernier « toast funèbre »[citation nécessaire]. Admirer, c'est aimer avec la raison. Ces visions donnent lieu à de nouveaux vers, España, qui paraissent dans le recueil des Poésies complètes en 1845. Mystères, comédies et ballets), mais ils ne sont pas complets. Dès 1814, Théophile Gautier quitte ses « montagnes bleues » des Pyrénées et s'installe avec sa famille à Paris. Il évoquera avec humour cette période en 1833 dans Les Jeunes-France. Bien que Théophile Gautier soit connu et apprécié comme écrivain, il a d'abord, et dès son enfance, la vocation de la peinture et du dessin. Lors des salons littéraires de la princesse Mathilde, dont il est nommé bibliothécaire, Gautier rencontre également des écrivains comme Taine, Sainte-Beuve, Prosper Mérimée, les Goncourt ; des peintres comme Paul Baudry, Gustave Boulanger, Jean-Léon Gérôme, Frédérique O'Connell qui fait son portrait en 1857[23] ; des sculpteurs comme Carpeaux ; des savants comme Claude Bernard, Pasteur ou Berthelot. Gautier invente à sa manière une écriture de critique d'art qui ne vise pas seulement au jugement, à l'analyse, mais aussi à recréer la justesse du sentiment esthétique. Ce ballet, chose bizarre, a eu un succès immense ; il s'est joué et se joue encore dans toutes les parties du monde. Il mène « toutes les grandes campagnes romantiques » contre les chiens de garde du classicisme, « toutes ces larves du passé et de la routine, tous ces ennemis de l’art, de l’idéal, de la liberté et de la poésie, qui cherchent de leurs débiles mains tremblotantes à tenir fermée la porte de l’avenir[8]. De sa liaison avec Eugénie Fort, une très belle femme, plus jeune que lui et d'origine espagnole, il avait eu un fils, Théophile Gautier fils, né le 29 novembre 1836, qui suppléera son père plusieurs fois au Moniteur universel. À sa demande il écrit en 1833 Les Jeunes-France, qui rendent compte avec truculence de la vie des artistes qui forment le Cénacle. Théophile Gautier naît le 30 août 1811 à Tarbes. Gautier lived most of his life in Paris. Cet évènement précipite sa carrière d'écrivain. Quand Baudelaire sera condamné, il ne le défendra pas et gardera le silence - Baudelaire, « Nous tirâmes du bahut un magnifique morceau de satin cerise ou vermillon de la Chine, que nous déployâmes triomphalement sous les yeux du tailleur épouvanté, avec un air de tranquillité et de satisfaction qui l’alarma pour notre raison. Étonnamment précoce, il n'a que cinq ans quand il commence à lire . D'autres voyages en Algérie, en Italie, en Grèce, en Égypte, nourriront aussi diverses publications. Il meurt en 1872 laissant l'image d'un témoin de la vie littéraire et artistique de son temps dont les conceptions artistiques ont compté et dont l'œuvre diverse est toujours reconnue. », « Aimer, c'est admirer avec le cœur. Il est particulièrement ami avec la princesse Mathilde, dont il gère la bibliothèque dès 1868, et à laquelle il propose d’être la marraine de son fils. Il publie en 1831-1832 ses premières poésies qui passent inaperçues mais il se distingue de ses amis romantiques par ses préoccupations formalistes fustigeant les visions moralistes ou utilitaires de la littérature dans la célèbre préface à son roman épistolaire Mademoiselle de Maupin (1835). En 1845 et 1846, Carlotta reçoit la visite de Théophile Gautier accompagné d'Ernesta à Londres[16]. Son Voyage en Espagne, sorte de carnets d'impressions vigoureux, est marqué par la fraîcheur du regard, l'étonnement de la vision et le souci toujours exacerbé de la justesse du dire. Parmi les compositeurs moins connus aujourd’hui, on peut citer Alfred Bruneau , plein air, composé en 1932, Adolphe Adam (Giselle, ballet de 1841), Johann Friedrich Burgmüller (La Péri, ballet de 1844), Xavier Boisselot, François Bazin, Hippolyte Monpou, Félicien David (Dans un baiser, l'onde, Sultan Mahmoud, et Gazhel), Pauline Viardot (Primavera ; Sérénade ; Lamento), Ernest Reyer (Le Sélam, symphonie-oratorio), Théodore Labarre, Victor Massé, Une nuit de Cléopâtre, opéra en 3 actes (1885, livret de Barbier, d'après une nouvelle de Théophile Gautier), Allyre Bureau, Napoléon Henri Reber, Charles Gaston-Levadé, Le Capitaine Fracasse ou Eugène Emile Diaz de la Pena avec Le Roi Candaule. Edmond de Goncourt relate son « enterrement pompeux » au cours duquel Dumas fils lira l'éloge funèbre[25]. Les plus touchantes voix de l’Opéra chantent le Requiem de l’auteur de GISÈLE. En 1830 paraît son premier rec… En 1844 Théophile Gautier fonde le club des Hashischins avec Jacques-Joseph Moreau, club voué à l'étude du cannabis. La famille Gautier : Estelle, Théophile, Ernesta Grisi et Judith (Richebourg photographe, vers 1857.) Il se met en ménage avec Ernersta en 1844[14], afin de toujours figurer dans l'entourage familial de la danseuse. Il lui écrira jusqu'à ses derniers jours en 1872[21], elle âgée de 53 ans et lui de 61 ans, toujours avec passion et admiration, quémandant encore un regard, un baiser[20]. Restaurants près de Restaurant Viet Quan sur Tripadvisor : consultez 4 336 avis et 3 614 photos de voyageurs pour connaître les meilleures tables près de Restaurant Viet Quan à Montrouge, France. Ainsi en 1838 paraît La Comédie de la Mort, un recueil de poèmes assez différent des précédents où, sous l'influence de Shakespeare, Goethe et Dante, Gautier sculpte avec vigueur le spectre de la Mort. Gautier Théophile Né à Tarbes, il déménagea vers l'âge de trois ans avec sa famille à Paris où il termina son cours classique et suivit l'atelier de peinture de M. Rioult. On dirait une feuille de rose que la brise promène »[14] ; il s’extasie sur ses pieds qui « feraient le désespoir d’une « maja » andalouse[15]. Au collège Charlemagne, il fait la connaissance de Gérard Labrunie (le futur Gérard de Nerval) avec qui il partage un goût pour les poètes latins dits décadents, les « grotesques ». Dans cet ouvrage « baroque », Gautier se fait le témoin lucide et ironique de ces « Précieuses Ridicules du Romantisme »[6]. Il écrit encore pour elle d’autres livrets de ballets dont La Péri en 1843, sur une musique de Friedrich Burgmüller, qui n'obtiendra pas le succès escompté, peut-être du fait de la controverse sur "l'apologie des mœurs orientales" dans la vague orientaliste de l'époque[16]. Élu en 1862 président de la Société nationale des Beaux-Arts, il est entouré d'un comité composé des peintres les plus prestigieux : Eugène Delacroix, Pierre Puvis de Chavannes, Édouard Manet, Albert-Ernest Carrier-Belleuse et Gustave Doré. À côté de son travail de critique, qu'il poursuit au Moniteur universel, Gautier garde toujours une prédilection pour la poésie : elle demeure, comme en témoignent ses amis comme Émile Bergerat ou Maxime du Camp par exemple, sa passion, sa distraction, son exercice quotidien. Poésie sur les animaux: Le merle de Théophile Gautier LE MERLE Un oiseau siffle dans les branchesEt sautille gai, plein d'espoir,Sur les herbes, de givre blanches,En bottes jaunes, en frac noir.C'est un merle, chanteur crédule, Ignorant du calendrier, Qui rêve soleil, et module L'hymne d'avril Agé de 3 ans, sa famille a déménagé à Paris mais, il confirme que les montagnes de Tarbes l’ont marqué à jamais. Né à Tarbes le 30 août 1811 , Théophile Gautier gardera longtemps « le souvenir des silhouettes des montagnes bleues ». En 1845 c'est l'Algérie, en 1850 l'Italie, en 1852 la Grèce et la Turquie, en 1858 la Russie et en 1869 l'Égypte (envoyé par le Journal Officiel pour l'inauguration du canal de Suez[12]). En 1852, paraît Émaux et Camées, recueil de vers qu'il enrichit jusqu'en 1872 et qui fait de son auteur un chef d'école : Baudelaire dédie ses Fleurs du mal au « poète impeccable »[3] et Théodore de Banville salue le défenseur de « l'art pour l'art », précurseur des Parnassiens à la recherche du beau contre les épanchements lyriques des romantiques et valorisant le travail de la forme (« Sculpte, lime, cisèle » écrit Gautier dans son poème L’Art, dernière pièce de Émaux et Camées, édition de 1872). Il écrit aussi ses premières nouvelles comme La Cafetière (1831), dans une veine fantastique qu'il approfondira dans d'autres œuvres (Avatar en 1856, Le Roman de la momie en 1858). C'est dans ce cénacle qu'il fait la connaissance de Célestin Nanteuil, qui trois ans plus tard, lorsque Gautier réimprime ses premiers vers dans un nouveau recueil, Albertus, l'illustre d' « une eau-forte ultra-excentrique »[6]. Sa famille est issue d'une famille de petite bourgeoisie avec laquelle il vint s'établir rapidement à Paris. Jamais allégation ne fut plus dénuée de fondement. En 1857, après avoir quitté la rue de la Grange-Batelière (Paris), Gautier s'installe avec sa compagne, Ernesta Grisi (sœur de la ballerine Carlotta Grisi dont il sera l'amant), ses filles[22], Judith Gautier (qui épousera Catulle Mendès et sera la maîtresse de Victor Hugo) et Estelle (qui épousera Émile Bergerat), ainsi que ses deux vieilles sœurs, au no 32 rue de Longchamp à Neuilly-sur-Seine, dans une petite maison où il se plaît à recevoir ses amis : Baudelaire qu'il rencontre régulièrement (il n'ira pourtant pas à son enterrement), Dumas fils, Ernest Feydeau, Gustave Flaubert, Puvis de Chavannes ou encore Gustave Doré. Partie 2 : Théophile Gautier, peintre. Lettre de Théophile Gautier à Carlotta Grisi, Lettre du 11 janvier 1868, Deslettres.fr. Théophile Gautier, Claudine Lacoste-Veysseyre ', Qui avaient pour professeur de dessin le peintre et aquarelliste, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Onuphrius ou les Vexations fantastiques d'un admirateur d'Hoffmann, http://theophile.gautier.monsite-orange.fr/page-559a7c88d06cb.html, https://www.auction.fr/_fr/lot/gautier-theophile-portrait-de-carlotta-grisi-3355285#.W5vTCy2ouRs, http://www.mta.ca/faculty/arts-letters/mll/french/gautier/cassette.htm, Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale. Quittant le domicile familial, place des Vosges, Théophile Gautier s'installe impasse du Doyenné, à côté de l'emplacement de l'actuelle place du Carrousel, dans un hôtel particulier en ruine, où il côtoie Camille Rogier, Arsène Houssaye, et Nerval[6]. Il continue à fréquenter Victor Hugo et ses proches. Sa famille déménage ensuite à Paris. Il est inhumé au cimetière de Montmartre à Paris, 3e division en bordure d’allée. Gautier fréquente assidûment et discrètement le foyer de l'Opéra mais peu après, il semble alors avoir reporté son sentiment contrarié sur la cantatrice Ernesta Grisi (avec laquelle il aura deux filles), sœur aînée de Carlotta. L’avancement professionnel de son père amène la famille à s’établir à Paris. Fils de Jean-Pierre Gautier et d'Adélaïde Cocard[2], Théophile Gautier né dans les Hautes-Pyrénées, est cependant parisien depuis sa plus jeune enfance. Deux recueils sont parus en 1855 (Théâtre de Poche) et 1872 (Théâtre. En juillet 1836, Gautier et Nerval effectuent un voyage en Belgique et en Hollande. Il collabore ensuite intensément à d'autres journaux, en particulier La Presse d'Émile de Girardin : certains de ces textes seront regroupés plus tard en volumes (Les Grotesques, Souvenirs littéraires…). Il se destinait initialement à une carrière de peintre, mais, le 27 juin 1829, il fit une rencontre décisive, celle de Victor Hugo, qui lui donna aussitôt le goût de la littérature. Parmi les autres compositeurs, on peut citer d’abord Bizet (Absence, 1872), Debussy (Coquetterie posthume), Duparc, d'Indy, Massenet, de Falla, Fauré (Les Matelots ; Seule ! Vous pouvez le raccourcir en déplaçant son contenu ou en discuter. Ce sentiment passionné de Gautier à l'égard de sa « chère âme » ne sera jamais démenti tout au long de sa vie et ce, jusqu'à sa mort, à travers des lettres qu'il signe souvent « votre esclave dévoué »[18] : « quoique je ne puisse pas vous exprimer mes sentiments vous sentez que je vous aime, que je n’ai pas d’autre pensée que la vôtre, que vous êtes ma vie, mon âme, mon éternel désir, mon adoration que rien ne lasse et ne rebute et que vous tenez entre vos mains mon malheur et mon bonheur »[19]. Gautier a, en outre, préfacé de nombreuses œuvres littéraires, parmi lesquelles Le Rêve et la vie de Nerval (en 1855) et la troisième édition des Fleurs du mal (1868) de Baudelaire.
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