conte de noël irlandais
Le lutin joue un rôle similaire aux « esprits du foyer » des pays anglo-saxons, la traduction du mot en anglais peut d'ailleurs donner brownie, elfe, fée, gnome, gobelin, hobgoblin, leprechaun, pixie, ou encore Puck[26]... Depuis le Moyen Âge, les lutins sont également nommés des « follets », soit « petits fous », en raison de leurs sautes d'humeur[27]. Citant le départ du lutin de la chronique de Zimmern (1566), Claude Lecouteux suppose que la couleur du bonnet offert, le rouge, contraint le lutin à partir. En 1857, Alfred Fouquet révèle des récits populaires du Morbihan. Voir. Il est très fréquemment attribué jusqu’aux années 1860, et encore donné 1700 fois en 1900. « Esprits follets et espiègles indissociables de la nature », ils représentent « l'esprit de Noël »[227], époque où les contes et les histoires du petit peuple « foisonnent »[228]. François Le Poulchre ajoute en 1587 qu'un cheval rentré souillé à l'étable peut être retrouvé « estrillé et net le lendemain, sans que de créature il eust été touché pour en oster l'ordure »[128]. Il le maudit en disant « La Grünalm sera dépourvue d'eau et d'herbe, et d'eau encore plus ! Frédéric Angleviel, Jean-Michel Lebigre, Université de la Nouvelle-Calédonie. Les Schtroumpfs, créés par le dessinateur belge Peyo en 1958, sont souvent nommés les « petits lutins bleus »[254]. Leur portrait psychologique (taciturnes, détestant être vus...) explique que la plupart du temps, ils semblent de petite taille[88]. Ils sont bons ou mauvais, leur est attribué le contrôle bénéfique de la météo et le rasage de la barbe du maître de maison avant qu'il ne s'éveille le dimanche, mais aussi, s'ils sont fâchés, son harcèlement à travers des tours tels que l'émoussage d'une faux et le remplissage des chaussures avec des cailloux. En wallon, le mot poursuit une évolution parallèle, les formes dialectales « lûton » (la plus rare, signalée entre autres à Huy, Durbuy et Ellezelles) et « nûton » (la plus courante, signalée dans tout le pays de Namur) mènent au terme moderne nuton[12],[13]. Il est capable de prendre l'apparence d'un poisson à volonté, grâce à une peau dont il se revêt, et de se rendre invisible avec une cape. 1. des nerfs vasomoteurs, 2. de la fonction digestive du pancréas, 3. de la pharmacologie du curare, 4. de la fonction respiratoire du sang 5. et surtout de la fonction glycogénique du foie. Il se fête le 20 avril (1er floréal)[3]. Les petits nains[Note 12] de la montagne Au Bord des Continents publie en 1996 le Carnet de Route d'un Chasseur de Lutins de Laurent Lefeuvre, influencé par une rencontre avec Pierre Dubois vers 1993[275]. Ils utilisent leurs pouvoirs au bénéfice des gens vertueux, comme dans ce conte picard d'Acheux collecté par Henry Carnoy, où un bossu aide une bande de lutins à connaître le dernier jour de la semaine, lesquels lui ôtent sa bosse pour le remercier. Des témoignages de crinières emmêlées sont recueillis par les paysans de Haute-Bretagne[123] et du Québec[134] jusqu'au début du XXe siècle. Les deux croyances coexistent parfois, le sôtré étant capable d'agacer les chevaux ou de les soigner. Les chevaux aux « nœuds de fées » sont prisés sur les marchés bretons, et les juments réputées pour devenir de bonnes poulinières[131]. Un prêtre bénit les lieux et ils s'enfuient[196]. En Picardie, Henry Carnoy collecte la littérature orale à partir de 1879, dont une partie a pour thématique Les lutins. Une très ancienne danse scandinave nommée chorea elvarum (littéralement « danse des elfes » en latin)[251] est adaptée au piano par Henri Celot en 1875, sous le nom de « danse des lutins »[252]. Si sa dédicace demeure controversée, elle permet de risquer l’hypothèse que les nutons seraient en Ardenne belge liés à la mythologie populaire, et cela dès la période gallo-romaine[162]. En t’nant un’ oreill’ de chaqu’ main, — Maurice Rollinat, Paysages et paysans (1899), Le Lutin. Un an plus tard, François Le Poulchre établit une sorte de classification élémentaire des lutins, en disant que les créatures liées au feu sont colériques et causent des misères aux hommes, tout comme celles de la terre et de l'eau. L'au-delà est « le refuge marginal d'où surgissent aussi bien des enfants verts que des nains, des génies maléfiques ou bénéfiques »[188]. Claude Lecouteux en cite une à Ibourg au XIXe siècle. C’est cette dernière découverte qui en 1853 est l’objet de sa thèse de science naturelle et c’est à la suite de … Paul Sébillot, auteur du Folklore de France écrit à l'arrivée du XXe siècle une œuvre immense dans laquelle les lutins sont présents partout : « dans les bois, les eaux, les grottes et les maisons »[208]. 896.9k Followers, 277 Following, 6,791 Posts - See Instagram photos and videos from OKLM (@oklm) Preuve du forfait des lutins, le propriétaire retrouve son animal couvert de sueur au matin[131]. Il participe efficacement à toutes les tâches ménagères et domestiques, calme les enfants, prépare les repas, s'occupe des chevaux en échange de « bons égards », et ne joue des tours qu'à ceux qui lui manquent de respect[154],[155]. Pour les articles ayant des titres homophones, voir, Inventaire National du Patrimoine Naturel, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Rose&oldid=181699055, Article contenant un appel à traduction en allemand, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Le mot « rose » désigne également le « miroir », tache claire et érectile du fessier du, Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé «. »[210]. La croyance envers le servan (ou sarvan, sarvin, chervan en patois), est commune à toutes les Alpes, au Valais et au nord de l'Italie[170]. La plupart des nombreux témoignages recueillis au XIXe siècle concernent les campagnes[194], grâce notamment au travail de collectage effectué par les folkloristes[208]. Pour le psychanalyste Carl Gustav Jung, Les gnomes et lutins sont des dieux nains « chthoniens », des homoncules comme les Cabires, et un symbole des « forces créatrices infantiles »[229] qui « aspirent éternellement à passer des profondeurs vers les hauteurs »[230]. En 1210, Gervais de Tilbury écrit dans Les Divertissements pour un empereur un chapitre titré « Des faunes et des satyres » qui forme le premier témoignage détaillé concernant le petit peuple médiéval. La croyance envers les lutins a gagné l'Amérique du Nord avec les colons français, particulièrement la province de Québec, où ils prendraient la forme d'animaux (entre autres le chien et le lapin). À tous leur nouant à la file C'est dans Le Fripon divin : un mythe indien, écrit en collaboration avec l'anthropologue américain Paul Radin et le mythologue hongrois Károly Kerényi, que le psychiatre suisse Carl Gustav Jung étudie la symbolique du trickster, le mettant en relation avec des mythes du monde entier. Effrayant, il est couvert de fourrure, bossu, doté d'yeux rouges et de dents pointues[63]. Un autre bossu ayant appris l'affaire croise une autre bande de lutins et mélange les jours : ils le punissent en l'affublant d'une deuxième bosse[85]. Les Ardennes et la Wallonie connaissent un génie domestique très proche sous le nom de nuton. Les textes rapportent qu'ils se nourrissent de grenouilles rôties[103], mais aussi qu'ils réclament uniquement de la nourriture en échange de leurs services. Malgré la fixation du mot luiton aux XIIe et XIIIe siècles, ces personnages sont beaucoup plus rares dans les récits que ne peuvent l'être les fées ou les magiciens. ». Le lutin serait alors perçu comme un « génie domestique qui tente d'obtenir le salut par son travail acharné »[45]. Les personnages de lutins peuvent personnifier la part d'ombre qui continue de vivre sous la personnalité consciente et dominante. (...) Il est manifeste que nous nous trouvons ici en présence d'une figure et d'un thème, ou de divers thèmes, doués d'un charme particulier et durable et qui exercent une force d'attraction peu ordinaire sur l'humanité depuis les débuts de la civilisation »[231]. j'aurais bien voulu être là ! D'après Lecouteux, Portunus est l'un des surnoms de Neptune. Les traditions canadiennes parlent de créer une girouette à forme équine que le lutin vient ensuite chevaucher, ou de faire détresser les crinières par une femme enceinte. Les Trophées de l'innovation du Tourisme 2020 Place à la créativité ! Claude Sterckx ajoute qu'« ils sont vraisemblablement tombés bien bas par rapport à ce que devait être leur prototype pré-chrétien »[37]. En 1863, Édouard Cazeneuve publie un concert nommé Les esprits follets et en 1880, l'opéra de Paris joue La Korrigane de Charles-Marie Widor et François Coppée[31]. Les croyances perdurent, puisqu'en 1586, Pierre Le Loyer parle des esprits follets ou lutins « qui font bruit et tintamarre dans les maisons particulières » en ajoutant que « ce n'est point une fable »[190]. Désormais, en France, les personnes qui croient réellement en l'existence des lutins sont extrêmement rares. Dans la littérature médiévale, Malabron et Zéphyr se changent fréquemment en chevaux[123],[124]. Ce lutin bénéfique, protecteur du foyer et surtout du bétail qu'il guide en montagne[171], se voit encore offrir des libations de lait par les pasteurs au XIXe siècle[172]. Les habits du lutin ont une importance particulière, bon nombre d'histoires rapportent qu'ils sont vêtus de haillons et que leur offrir des vêtements neufs provoque leur départ[73]. Connect with friends and the world around you on Facebook. Ils passent le plus clair de leur temps à s'amuser et courir derrière les filles[65]. Paul Sébillot rapporte des croyances populaires quant à plusieurs lutins-chevaux jouant ce rôle, notamment le Bayard de Normandie, le Mourioche de Haute-Bretagne, Maître Jean, le Bugul-noz et la jument blanche de la Bruz[123]. Il y a peu de mythes dont nous puissions affirmer avec autant d'assurance qu'ils appartiennent aux plus anciens modes d'expression de l'humanité ; peu d'autres mythes ont conservé leur contenu originel de façon aussi inchangée. Enfin, dans les récits, le lutin meurt parfois d'accident ou de chagrin, et n'est pas « tout à fait immortel »[70]. Les gloses des textes latins du Xe siècle « attestent la fusion de créatures différentes ». Découvrez tous nos produits. « Frocin » est un nom issu de la grenouille. La littérature française fait régulièrement référence au lutin, entre autres dans Pantagruel de Rabelais en 1532[241], chez Étienne Pasquier en 1586[242] et chez Montesquieu en 1734[38]. Catalogue des publications Profitez des beaux jours pour aménager votre jardin avec nos piscines hors-sol et salon de jardin afin de préparer la saison estivale. Ils assistent « les gens simples des campagnes », et se chargent facilement et sans effort des travaux les plus rudes. Pierre Dubois est publié dans plusieurs pays[265] et met souvent les lutins au centre de son œuvre, avec Laïyna en 1987 et 1988, L'Agenda des lutins en 1993, Les Lutins entre 1993 et 1997, Les Contes du petit peuple en 1997, Le Grimoire du petit peuple en 2004 et 2005, et La légende du Changeling de 2008 à 2012. À ch’val sur l’cou — tout près d’la tête, Dans les années 1970, Albert Doppagne recueille le témoignage d'une femme wallonne de 60 ans qui affirme avoir vu les nutons courir sur l'appui de fenêtre de sa maison[215]. Le lutin pousse alors une exclamation de dégoût comme « Ah ! En Picardie, deux follets, les fioles, jettent à l'eau les personnes qu'ils entendent siffler[79]. Au fil du temps, ces petites créatures jadis distinctes sont venues à être toutes désignées sous l'unique nom de « korrigan »[150]. Les lutins prennent aussi l'apparence d'animaux[62], voire se changent en objets[70]. Approche-t-on, soudain ils s'évaporent; Des dessinateurs illustrent le petit peuple, à la suite des Anglais Brian Froud et Alan Lee. Issus de plusieurs communautés françaises et notamment de Quimper en Bretagne, ils apportent avec eux leurs croyances envers les lutins, qui survivent jusqu'au début du XXe siècle dans le folklore populaire[198]. Si l'un de vous fait une seule bêtise, je vous préviens que j'appelle le Père Noël illico pour lui dire que vous voulez des claques pour Noël. Veut-on les voir ? Dans les années 1950, le folkloriste Claude Seignolle collecte des traditions populaires comportant des histoires de lutins[222], mais c'est surtout le travail de Pierre Dubois qui remet le petit peuple à l'honneur en France. Un Brownie des Highlands bat le grain pour des fermiers jusqu'au jour où, croyant ainsi le remercier, ces derniers lui offrent un bonnet et une robe. Ceci expliquerait la coexistence des deux termes au XIIIe siècle, et le fait que les lutins du cycle arthurien aient peu de rapports avec l'eau, alors qu'on observe l'inverse dans la littérature épique et les autres romans[1]. La capacité à se métamorphoser et à changer de taille est l'une des particularités les plus typiques des lutins dans les récits à leur sujet. Une autre, connue pour se débarrasser de ceux qui « lutinent » les filles depuis le XVe siècle, est de parvenir à les dégoûter. Il existait avant la Révolution mais était peu utilisé. Les lutins, au moins, on les a vus. L'une de ces manifestations est le Fripon divin (ou trickster dans la culture des Indiens des Amériques, Kokopelli chez les Amérindiens). Ce texte correspond au récit irlandais de Tuan Mac Cairill et à un passage du Mabinogi (les Mabinogion, pluriel de Mabinogi, sont des contes gallois du moyen-âge) de Kulhwch et Olwen.L'aigle est de ces animaux primordiaux initiatiques que sont aussi le merle, le hibou, le cerf et le saumon. Le château de Callac abritait jadis, dit-il, un lutin qui « lutinait » une vieille femme. Le plasticien Armand Langlois a créé une grande scène animée[Note 21] où cohabitent des trolls, des korrigans, des elfes entourés de menhirs d'arbres et de ruines. L'une des premières attestations de croyance envers les lutins est le fait de Burchard de Worms, qui vers 1007 parle des Pilosus et des Satyrus, sortes de génies domestiques qui apparaissent dans les caves des maisons, auxquels il est d'usage d'offrir des chaussures ou des arcs de petite taille. Dans les livres sont très-connus; D'après Walther von Wartburg, « l'ancien français écrivait d'abord netun, puis nuiton (d'après nuit), puis luiton, luton (d'après luiter, forme ancienne de lutter), et enfin lutin qui d'ordinaire, au Moyen Âge, désigne un génie malfaisant »[9],[10]. La Révolution française lui donne une grande popularité, puisqu’il représente un compromis entre la tradition populaire, le christianisme et la Révolution. Claude Lecouteux rapporte un texte didactique du XVe siècle, selon lequel les gobelins, ou nuituns, seraient des Diables inoffensifs, créateurs d'illusions et de fantasmes, que Dieu laisse errer nuitamment[189]. Enquêtes du Musée de la vie wallonne, Volume 12, numéros 133 à 142, Liège, Belgique, Le Musée, 1971. Si les croyances populaires ont largement reculé, les expressions demeurent, en général pour désigner la misanthropie ou, à Warmifontaine, la gourmandise. Va comme un éclair sa main grêle, Dans Introduction à l'essence de la mythologie (1968), les trois hommes étudient les variations de l'archétype du Fripon divin dans la mythologie, les arts et la littérature. En 1985, Ridley Scott réalise le film de féerie Legend, dont le lutin Gump est l'un des personnages en version française[256]. En Provence et en Languedoc, le gripet et le fantasti s'occupent du bétail et des écuries[143]. Vous trouverez forcément un top film de 2021 à voir parmi les meilleures réalisations. À Saint-Marcel, des lutins sortis des « grottes druidiques » troublent les voyageurs, les paysans et les bergers dès la nuit tombée par « mille clameurs confuses, mille notes aiguës, murmurées ou chantées », et les égarent jusqu'au lever du jour. Cette page vous présente les films de 2021 salués par la critique, sortis au cinéma, ou directement en DVD/VOD/Streaming. L'amour immodéré du lait est d'ailleurs le seul détail alimentaire permettant de reconnaître à coup sûr un lutin[91]. Le personnage du lutin est ici beaucoup plus pudique que ceux du folklore[246]. Parallèlement, de nouvelles études et des travaux universitaires apparaissent sur le sujet. Il s'enfuit avec, ajoutant qu'ils sont « bien bêtes » de lui avoir donné avant qu'il n'achève sa tâche[75],[Note 10]. Il est généralement nocturne, « le monde lui appartient depuis onze heures jusqu'à deux heures après minuit », et il se défend férocement contre les ivrognes qui l'insultent[69]. Claude Lecouteux, qui un temps a défendu la première théorie en disant que le lutin connaît une trop vaste diffusion pour être une simple « importation celtique »[22], s'est plus tard appuyé sur la thèse d'Anne Martineau, qui juge la théorie étymologique celte plus probable[Note 2], pour suggérer que les mots Neptunus et luiton avaient une origine et un sens différents avant de se rejoindre dans le mot « lutin ». Les lutins acadiens, québécois et ceux de Nouvelle-Angleterre partagent tous un lien avec les chevaux, mais une tradition importée d’Écosse ou d'Irlande est relevée à Kippens : celle de sortir avec du pain dans ses poches pour éviter leurs tours[179]. Ils possèdent de nombreux traits psychologiques propres aux enfants, se montrant alternativement joueurs, sages ou cruels[231]. La série télévisée néerlandaise pour enfants Kabouter Plop, dont le personnage central éponyme, un kabouter connu depuis 1997, a donné naissance à quatre parcs à thème, a fait son apparition le 17 février 2007 en Belgique francophone, sous le titre Lutin Plop[259]. La dernière modification de cette page a été faite le 8 avril 2021 à 18:03. Mais les auteurs des textes médiévaux doivent rendre un vocable intelligible à la majeure partie de leur lectorat, raison pour laquelle le « zwerc », nain allemand, est rendu en français par « lutin »[51], et inversement le lutin français devient un zwerc en allemand. Un certain nombre de textes, dont Les Évangiles des quenouilles, lient le feu follet au lutin (luiton) en disant que ce dernier apparaît parfois sous la forme d'une petite lumière[93]. En les voyant, le lûton dit « J'ai vu Bastogne haut boir, Frèyir plein champ, mais jamais je n'ai vu tant de pots mélangeants », et part à jamais[113]. Il existe toutefois une tendance à rendre les termes en français par « nain » ou par « gnome » pour le petit peuple « s'il est en relation avec les profondeurs de la terre et ses richesses, et par « lutin » s'il habite une maison ou ses alentours »[56]. Dans les foyers romains, par exemple, il est d'usage de se référer au Lare, le « dieu de la maison », en toute occasion[35]. Dans les contes populaires « qu'on les nomme lutins, nains, korrigans, génies, trolls ou encore gnomes, ils appartiennent à la vaste catégorie des divinités de la Nature dont ils incarnent l’âme »[32]. Même étymologie que « lutin » et « nuton ». L’une après l’autre, i’ mont’ chaqu’ bête, Il est délicat de saisir les caractères du lutin en raison du très grand nombre de rôles qu'il peut jouer : lié tantôt à la forêt, à l'eau, à l'air, aux dunes ou aux prés, protecteur du foyer, des enfants et des animaux puis démon nocturne, bandit voleur ou lubrique insatiable, il a survécu à travers les contes et récits du folklore populaire, transmis par la tradition orale des siècles durant[28].